Les problèmes d’humidité empoisonnent la vie de nombreux occupants de logement qui y sont confrontés au quotidien. Locataires démunis, copropriétaires désemparés : lorsque l’humidité apparaît, les relations entre locataire et propriétaire, entre copropriétaires et syndic ou entre les différents copropriétaires tournent vite à l’orage.
L’apparition des problèmes d’humidité
Parmi les principales causes de plainte des locataires l’insalubrité, l’humidité et les fuites d’eau remportent le palmarès. Constituant des troubles de la jouissance tous les problèmes liés à l’humidité et aux infiltrations d’eau sont susceptibles de rendre le logement impropre à la location.
Selon la loi SRU de 2000, le propriétaire a l’obligation de louer un logement décent, c’est à dire ne présentant pas de risques pouvant porter atteinte à la sécurité physique ou à la santé du locataire. En cas d’humidité excessive ou d’infiltration d’eau, le propriétaire doit faire le nécessaire pour traiter le problème. Le locataire peut lui demander à tout moment, de mettre le logement en conformité par lettre recommandée avec accusé de réception.
A défaut de réponse sous 2 mois, le locataire peut saisir le juge du tribunal d’instance.
Par ailleurs la jurisprudence reconnaît la responsabilité du propriétaire en cas d’aggravation de maladie telle que l’asthme, résultant du caractère insalubre du logement.
C’est bien souvent à l’occasion de la mise en demeure d’un locataire que le propriétaire prend connaissance du problème d’humidité et se décide à le régler. En tant que copropriétaire, il doit déterminer si les causes de cette humidité concernent uniquement ses parties privatives ou si elles sont dues à un défaut d’étanchéité des parties communes.
La nécessité du diagnostic
Le diagnostic sert à identifier la cause du problème d’humidité. Non seulement cette étape est nécessaire à la mise en œuvre de solution, mais elle permet aussi de déterminer à qui en incombe le paiement dans une copropriété.
En effet, si les causes de l’humidité proviennent d’un défaut d’aération ou d’une mauvaise ventilation, les travaux pour rétablir la situation seront à la charge du copropriétaire concerné. Si les causes sont identifiées comme venant de la façade, du sous-sol, de la toiture, etc., le problème concerne des parties communes de l’immeuble. Dans ce cas, c’est l’assemblée des copropriétaires qui devra voter les travaux, sur proposition du syndic.
Leur coût sera réparti entre tous les copropriétaires selon les tantièmes détenus par chacun.
La remise en état du logement lui-même pourra éventuellement être prise en charge par l’assurance du copropriétaire ou de son locataire dans le cadre d’un dégât des eaux.
Un diagnostic fiable pour une solution sûre
Diagnostiquer le problème d’humidité signifie d’en identifier toutes les manifestations et d’en découvrir toutes les causes possibles. Seul un professionnel expert peut réaliser un diagnostic fiable et sérieux qui ne doit sous aucun prétexte s’arrêter aux simples apparences mais bel et bien nécessiter un travail d’investigation en profondeur.
En effet, bien souvent les manifestations de l’humidité sont éloignées de leur cause, rendant encore plus complexe l’identification de celle-ci.
De la qualité du diagnostic dépendra l’efficacité de la solution mise en œuvre. Un diagnostic mal réalisé est synonyme de perte d’argent et de temps, de travaux inutiles et de problèmes qui réapparaitront. Seul un diagnostic complet et approfondi permet de trouver une solution pérenne à l’efficacité avérée.
L’humidité peut se manifester de manières très différentes parce que ses causes sont multiples. Avant d’entamer vos travaux, la phase la plus importante est celle qui va permettre d’identifier avec certitude l’origine du problème.
Le recours à un professionnel qualifié et expérimenté est indispensable pour un diagnostic exhaustif et en profondeur.
Se rapprocher de spécialistes en traitement de l’humidité est le gage d’un diagnostic de qualité. Présents dans toute la France avec 60 agences, les experts de Murprotec proposent un diagnostic gratuit et complet des problèmes d’humidité, infiltrations et condensation.
Les étapes du diagnostic
Parce qu’il nécessite d’être réalisé avec soin et de façon approfondie, le diagnostic de l’humidité se déroule en 3 étapes :
Etape n°1 : étude de l’habitat et inventaire des problèmes rencontrés
Le prestataire doit lister avec précision tous les problèmes d’humidité rencontrés dans les différentes pièces du logement ou dans l’ensemble de la copropriété. Pour cela, une visite complète est indispensable, à l’intérieur comme à l’extérieur afin de faire les repérages nécessaires mais aussi réaliser des prélèvements et des mesures hygrométriques, de taux d’humidité etc.
Etape n°2 : analyse des données
L’ensemble des observations réalisées et des données recueillies est analysé en détail, permettant d’établir un rapport technique complet à partir duquel l’expert va rédiger des recommandations.
Etape n°3 : analyse des prélèvements
Les prélèvements réalisés permettent de confirmer, compléter et affiner les premières conclusions. Les analyses peuvent par exemple permettre de déceler la nature de moisissures et d’en déduire leur origine. Cette phase est indispensable pour obtenir un diagnostic de qualité.
La conclusion du diagnostic : identification des causes et proposition de solutions
Les causes de l’humidité peuvent être nombreuses. Elles se répartissent en deux grandes catégories :
– L’insuffisance de ventilation
– Les problèmes sur les murs intérieurs ou extérieurs.
En fonction du bilan réalisé et des causes identifiées, les solutions adaptées peuvent être mises en œuvre pour traiter l’humidité.
Source: https://www.baticopro.com/guides/humidite-diagnostic-et-assistance.html?utm_source=news_baticopro&utm_medium=edito&utm_content=guide-haut