Vous trouverez ici un aperçu des techniques de conduite sur glace que nous aborderons dans nos stages de conduite. Les notions suivantes sont primordiales pour conduire en hiver en toute sécurité. Il est donc très utile de les connaître, même si rien ne remplace la pratique. C’est pour cela que nous proposons nos stages de conduite sur glace afin de mettre en pratique toutes ces techniques, avec une bonne touche de fun en plus !
1 : Bien préparer son véhicule pour la conduite hivernale
En hiver, le conducteur a toutes les chances de rencontrer sur sa route des conditions difficiles : neige, glace, eau, froid et faible ensoleillement. C’est un véritable problème, tant pour les véhicules que les conducteurs. Bien préparer son véhicule réduit déjà les risques d’accident lors de la conduite, surtout en conditions hivernales. Pour bien préparer votre véhicule à la conduite sur glace et neige en hiver, respectez déjà les points suivants :
- Pneus : C ‘est le point clé de la sécurité en hiver. Vous devez installer des pneus hiver, en bon état, et pas trop vieux (avec le temps la gomme des pneus se détériore).
- Batterie: rechargez ou remplacez la batterie si celle-ci est faible.
- Phares: Vérifiez les phares afin de vous assurer de bien voir.
- Faites vérifier et régler les freins pour être sûr d’avoir un freinage équilibré.
- Assurez-vous que les essuie-glaces avants fonctionnent bien. Remplacez-les s’ils sont usés.
- Remplissez le réservoir de liquide lave-glace avec un liquide qui résiste aux températures négatives.
2 – Comment conduire en conditions hivernales ?
Mettez votre ceinture de sécurité.
RALENTISSEZ ! L’adhérence potentielle sur neige et glace et 10 fois inférieure à l’adhérence que vous rencontrez sur sec. Les limitations de vitesses affichées sont établies en fonction de conditions routières idéales : il ne faut donc pas s’y fier. Sur route enneigée, il faut rouler lentement. Réduire sa vitesse de conduite est la meilleure mesure préventive contre les problèmes qui peuvent survenir lorsque l’on conduit sur glace et neige sur une chaussée glissante.
Ralentissez lorsque vous vous approchez d’une intersection, d’un croisement, d’un pont….
Laissez une plus grande distance entre votre véhicule et celui qui vous précède. La distance de freinage sur une chaussée enneigée est le quadruple de celle sur une route sèche.
Soyez doux avec les commandes, volant, gaz et frein. Sur neige, la limite d’adhérence est vite atteinte. Chaque choc ou manipulation brusque fait entrer en dérapage : Pas de coups de frein, pas de coups de volant, pas de coups de gaz !
Braquez en appliquant des mouvements lents et précis. Le changement de voie trop rapide et la conduite saccadée au moment du freinage ou de l’accélération peut entraîner un dérapage.
Soyez alerte et ralentissez lorsque vous approchez d’un pont. Les ponts sont habituellement glacés, même lorsque le tablier est déneigé (les ponts se refroidissent plus vite que la route, qui tend à être isolée par la terre ferme).
Soyez patient et ne dépassez les autres voitures que lorsqu’il est sécuritaire de le faire.
3 – Comment freiner sur une route glissante ?
1er point : Anticipez ! Le freinage sera d’autant plus difficile qu’il sera retardé, d’autant plus s’il est retardé dans le virage.
2eme point : Freinez en ligne droite ! Le freinage est plus efficace en ligne droite, avant les virages. Il faut freiner tôt pour éviter d’avoir à freiner en courbe par la suite.
Voici les 2 cas de figure où la technique à appliquer sera différente selon votre véhicule :
Votre voitures n’est pas équipée de l’ABS (système d’antiblocage) :
Dès que le besoin s’en fait sentir, appuyez sur les freins, en essayant de ne pas bloquer les roues. En cas de blocage, relâchez la pression exercée sur la pédale et appuyez à nouveau de la même manière. Recommencer cette technique jusqu’à l’arrêt complet du véhicule. Cette technique demande de l’entraînement en dehors des routes ouvertes. Pour cela rien de tel qu’un cours de pilotage sur circuit : Consultez nos stages de conduite sur glace sur le circuit d’Abondance où vous pourrez vous perfectionner au volant de votre voiture. Nos conseils de pilotage seront directement adaptés à votre véhicule.
Votre voiture est équipée de l’ABS (système d’antiblocage) :
Dans ce cas, pas besoin de pomper sur la pédale pour débloquer les roues, l’électronique s’en charge. Il suffit de maintenir la pression sur la pédale de freinage jusqu’à l’arrêt complet du véhicule. La pédale va vibrer, c’est normal, maintenez la pression. Cette technique demande aussi des essais avant d’être sûr de vous et de bien freiner court : entraînez vous en stage de pilotage sur glace.
4 – Que faire en cas de dérapage ?
Dans ce cas, c’est vos réflexes qui vont agir…il n’est donc pas du tout évident que des seuls conseils théoriques puissent servir. En plus d’avoir compris la théorie, il faudra que la pratique devienne un réflexe puisqu’il faudra agir en quelques dixièmes de secondes. A travailler donc en stage de conduite sur glace.
Il n’est pas du tout évident de répondre à cette question simplement. Il y a en effet plusieurs types de dérapages et surtout plusieurs origines à ce dérapage. En fonction de l’origine, les réactions ne seront pas les mêmes. Nous verrons ci dessous les cas du Survirage et du sous virage, comment réagir.
Voici déjà les premières généralités à appliquer en cas de dérapage :
- Avant tout, restez calme
- Regardez dans la direction où vous voulez aller et braquez le volant dans cette direction.
- N’ACCÉLÉREZ PAS!
- Si votre voiture est équipée d’une transmission manuelle, débrayez.
- NE FREINEZ PAS!
Remarque : le mieux sera toujours de bien anticiper pour ne pas se trouver dans cette situation.
5 – Le regard
La projection du regard le plus loin possible est primordiale pour bien conduire. En permanence, il faut regarder loin dans la direction où l’on souhaite aller. C’est valable aussi bien en situation normale qu’en situation d’urgence. Dans tous les cas, nos yeux vont guider le volant dans la direction où l’on regarde. En général, si on regarde vers l’arbre, on fini dedans…. Si on regarde la sortie du virage, on s’en sort. Le regard sera un point important abordé en stage de conduite. Nous insistons d’autant plus que sur glace ou neige, la voiture n’est pas toujours dans l’axe de la route, il faut donc bien tourner la tête pour viser la bonne direction.
6 – Les situations de dérive sur glace ou neige
Ces notions théoriques sont développées ci-dessous, mais attention, en aucun cas il ne faut imaginer les maîtriser par leur simple lecture. Il faudra beaucoup de pratique sur circuit, d’erreurs et d’exercices pour que la théorie devienne acquise en pratique. Lors de nos stages de pilotage glace, ce sera notre objectif que ces notions deviennent évidentes pour vous et que les actions pour les corriger ne soient plus pour vous que de simples réflexes.
En plus de savoir comment réagir en cas de dérive, la pratique permettra de savoir comment la voiture va dériver avant même que cela se produise. Il sera donc plus facile pour vous par la suite d’éviter toute glisse surprise.
Le sous-virage
Le sous virage, c’est quand on tourne le volant, et que la voiture va tout droit, même si on rajoute encore du braquage.
Cela se produit dans 2 cas de figures :
1: Lorsque vous entrez dans une courbe à allure constante et que le virage se resserre de plus en plus sans que vous ayez ralenti suffisamment. Rapidement les roues avant ne tournent plus suffisamment pour suivre la trajectoire. Pour enrayer ce phénomène, il faut remettre de la charge sur le train avant, ralentir légèrement en relâchant les gaz. Ce phénomène doit être anticipé le plus tôt possible car il va forcément vous faire dévier de la bonne trajectoire, voire traverser votre voie s’il n’est pas corrigé très vite. Freinez tôt, en ligne droite, avant le virage !
2 : Avec une traction, en sortie de virage à la ré-accélération, le véhicule se déporte vers l’extérieur. Dans ce cas le sous-virage provient d’une sur accélération. Vous en demandez trop à vos roues avant : tourner pour sortir du virage et accélérer trop en même temps. Il suffit ici de réduire l’accélération pour que le véhicule reste sur sa trajectoire.
Le sur-virage
Le sur-virage, c’est lorsque le train arrière de votre voiture part en travers, jusqu’à vouloir faire un tête à queue complet et vous retrouver en marche arrière.
2 cas de figure :
1 : Dans l’entrée de virage, vous entrez trop fort sur le freins (avec beaucoup de charge sur les roues avant alors que les roues arrières sont délestées). La force centrifuge fait décrocher le train arrière qui a moins d’adhérence. Pour enrayer ce phénomène, il faut redonner de l’adhérence au train arrière en retirant le pieds du frein, et en remettant les gaz. Le dosage des gaz sera différent selon que la voiture soit une traction (beaucoup de gaz) ou propulsion (légers gaz). Au niveau du volant, il faut le tourner vers là où l’on veux aller, soit vers l’extérieur si le véhicule veut pivoter vers l’intérieur de la courbe.
2 : Avec une auto propulsion, à la ré-accélération en sortie de virage, l’arrière du véhicule se déporte vers l’extérieur. Le sur-virage provient ici d’une sur accélération. Vous en demandez trop à vos roues arrières : encaisser la force centrifuge pour sortir du virage et accélérer trop en même temps. Il suffit ici de réduire l’accélération pour que le véhicule reste sur sa trajectoire. Tourner le volant dans la direction de votre trajectoire pour remettre le véhicule dans l’axe.
L’appel contre appel
L’appel / contre-appel, c’est la technique la plus efficace des pilotes sur la glace et les surfaces peu adhérentes. Cela revient à provoquer survirage volontaire dans l’objectif de maintenir la voiture en dérive. C’est une technique très efficace pour aller plus vite dans une optique de performance, mais ce n’est en aucun cas une technique à utiliser sur route, sauf en cas d’urgence si elle est maîtrisée.
Exemple : Dans un virage à droite, on accélère jusqu’à donner un premier coup de volant à gauche. Au moment d’entrer dans la courbe, on donne un autre coup de volant à droite, qui va balancer la voiture, transférer la charge de l’autre côté et ainsi la mettre en survirage.
Frein à main
A utiliser exclusivement en cas d’urgence, pour faire pivoter la voiture lorsqu’elle ne veut plus tourner. Cette astuce demande beaucoup d’entraînement (sur circuit, en stage de conduite sur glace) pour envisager pouvoir l’utiliser sur route et améliorer sa sécurité en cas d’urgence.
Conclusions / Conseils de conduite sur glace et neige en hiver
- Montez des pneus hiver
- Roulez lentement
- Freinez avant le virages en ligne droite, et garder le pied au dessus de la pédale de frein dans l’entrée de virage.
- Testez votre véhicule avant d’être dans des situations irréparables
- Toute cette théorie, c’est très compliqué…Venez vous exercez sur le circuit pour vous perfectionner en toute sécurité. Les stages de conduite glace sont faits pour ça et nos instructeurs sauront vous faire progresser !
Source: http://www.circuit-glace-abondance.com/conseils-conduite-glace-neige