Le prix du gaz naturel et de l’électricité atteignant des records, vous êtes de plus en plus nombreux à considérer les solutions alternatives, comme les chaudières aux pellets. La biomasse, très en vogue en ce moment, est-elle une solution idéale ? On voit cela avec vous !
Quels sont les avantages d’une chaudière à pellets ?
- Ecologie
Tant les divers gouvernements de ce pays que les scientifiques s’accordent sur le fait que les chaudières à pellets comptent parmi les solutions les plus écologiques du moment. Produits localement et renouvelables, les pellets se consument qui plus est, de manière très propre : la chaudière dégage relativement peu de gaz toxiques. Les émissions de carbone sont jugées 10 fois inférieures à celles du mazout (source Ademe).
- Economique
Le prix du gaz naturel s’envolant, le pellet est l’une des solutions les plus économiques du moment. La palette de pellets (66 sacs de 15 kg) coûte entre 280 et 350 euros. Il est bien sûr possible de se faire livrer le pellet, que ce soit en sac ou en vrac !
- Rendement énergétique, facilité d’utilisation
Les chaudières aux pellets deviennent de plus en plus sophistiquées : il est possible de les programmer, d’y installer un thermostat, voire un silo pour une alimentation automatique en pellets. La consommation du pellet est donc maîtrisée, régulée et de plus, la chaudière affiche un rendement énergétique de 90 %, voire plus encore dans le cas d’une chaudière à condensation (voir ci-dessous).
Quels sont les inconvénients d’une chaudière à pellets ?
- Coût
C’est l’un des deux gros inconvénients : selon vos besoins énergétiques et vos souhaits en matière d’équipement, les prix varient entre 4.000 euros (hors accessoires, conduits, ballons, purgeurs…) pour un modèle bas de gamme et sans option, et largement plus de 20.000 euros ! Il ne s’agit là que du prix de la chaudière, hors main d’œuvre. Notez qu’il existe des primes en Flandre et en Wallonie pour adoucir la pilule…
- Encombrement
Non seulement la chaudière est encombrante, mais en plus, vous devrez stocker le pellet ! Rajouter un silo pour une alimentation automatique (qui permet de ne pas devoir remplir la chaudière tous les jours ou toutes les semaines), demande un grand espace pour l’installation. C’est l’une des raisons qui explique la rareté de ce type de chaudière en région bruxelloise… Et donc, l’absence de primes !
- Entretien
Toutes les semaines, voire plus régulièrement encore pour certains modèles bas de gamme utilisés intensivement, il convient de nettoyer la chaudière. De plus, la chaudière réclame un entretien approfondi tous les ans. Notez que certains modèles plus premium autorisent un nettoyage (évacuation de cendres) d’une à deux fois par an.
Quels sont les divers types ?
Il existe deux types de chaudière :
- Chaudière à pellets classique
C’est le modèle le plus courant et qui peut, sur demande, être relié à votre circuit d’eau pour rendre obsolète l’usage d’un chauffe-eau. Dans ce cas, tablez sur une chaudière à la puissance supérieure de 2kW. Comptez une dizaine de milliers d’euros pour un modèle d’une vingtaine de kW, destiné à une maison classique comptant 4 personnes et raccordée au circuit d’eau. Comptez une centaine de watts par mètre carré environ.
- Chaudière à pellets à condensation
C’est la Rolls-Royce des chaudières à pellets : ce modèle recycle les calories émises lors de la combustion. Le rendement atteint des sommets (proche des 100 %), pour un surcoût d’environ 3.000 euros. Elles sont encore fort rares sur le marché.
François Piette
Source: https://immo.vlan.be/fr/conseils/chauffage/42871/chaudiere-aux-pellets-prix-types-avantages-et-inconvenients?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=20220110&utm_content=fr&utm_term=article_3