Malgré les assistances et les pneus hiver, la conduite hivernale demande toute votre attention.
Certes, pour l’instant, on a eu droit chez nous à davantage de pluie que de neige, même si le sud du pays a déjà connu quelques vraies alertes hivernales. Mais ce mois de décembre ne devrait pas échapper à la règle : dans les jours et les semaines qui viennent, les routes devraient devenir de plus en plus piégeuses, notamment la nuit, à cause du verglas. Voici quelques conseils pour vous aider à passer ce cap difficile.
Cela peut sembler ridicule mais le premier conseil est d’éviter de prendre sa voiture en cas de neige ou de conditions particulièrement difficiles. Surtout si l’on n’est pas du tout à l’aise sur les chaussées glissantes. Dans ces conditions, le train et/ou le métro, c’est toujours plus sûr !
Vérifiez la pression des pneus. En hiver, la pression des quatre pneus doit être vérifiée à froid car celle-ci varie en fonction de la température extérieure. Plus la température est basse, plus la pression mesurée est faible. Il convient de rajouter 0,2 bar à froid à la pression recommandée.
Bien voir et être vu ! En hiver, quelle que soit l’heure de la journée, la luminosité est globalement plus faible et la perception de l’environnement plus difficile. Il faut donc être particulièrement attentif aux usagers vulnérables (vélos, souvent mal éclairés ou piétons généralement vêtus de sombre en cette saison).
Modérer sa vitesse. Par temps de grand froid, Il faut rouler lentement et donc prévoir plus de temps pour se déplacer : très souvent, les dérapages ont lieu lorsque le conducteur roule trop vite compte tenu de l’état de la chaussée. Allongez vos distances de sécurité. Les dépassements intempestifs, les accélérations soudaines ou les freinages brusques sont autant de risques de perte de contrôle du véhicule en cas de verglas.
Freinez avant de tourner. Freinez en douceur en vue de réduire votre vitesse avant de prendre un virage. Une fois que vous avez tourné, vous pouvez accélérer de nouveau. Roulez comme si vous aviez un œuf sous le pied !
N’utilisez jamais le régulateur de vitesse lorsque la chaussée est enneigée, gelée ou mouillée; si votre voiture fait de l’aquaplanage, elle tentera d’accélérer et vous en perdrez peut-être le contrôle.
Conseils pratiques en cas de dérapage
L’ESP, sur les voitures modernes, fait des merveilles, mais il est bon d’observer quelques principes de base quand la voiture se met à… dériver.
La première chose à savoir en la matière est que le regard est la chose la plus importante au volant. Quand la voiture dérape, il est impératif de regarder non pas l’obstacle mais bien l’endroit où vous voulez aller. Si, paniqué, vous regardez l’obstacle, vous irez le percuter !
De manière générale, en cas de dérapage de la voiture, il faut surtout éviter de freiner. Cela ne ferait qu’accentuer la perte de contrôle du véhicule.
Si vous glissez des roues avant – c’est généralement le cas avec les voitures modernes qui sont pour beaucoup des tractions – lâchez les freins (donc) et l’accélérateur. Enfoncez la pédale d’embrayage – si vous possédez une boîte de vitesse manuelle évidemment – et gardez les roues braquées dans la direction où vous désirez aller.
Si vous ne roulez pas à une vitesse excessive, la voiture reviendra normalement dans sa trajectoire et vous pourrez réaccélérer doucement.
Si la voiture part de l’arrière – c’est plus souvent le cas avec les propulsions mais cela peut arriver aussi avec une traction – il vous faudra contre-braquer en tournant les roues dans le sens du dérapage (comme sur la photo), en regardant toujours là où vous désirez aller.
L’art du contre-braquage n’est pas chose aisée car si l’on contre-braque trop longtemps, on partira dans l’autre sens. Il convient de s’exercer de temps à autre sur un parking dégagé ou, mieux, de prendre un cours dans une école spécialisée.
Source: http://www.dhnet.be/conso/auto-moto/la-conduite-en-hiver-nos-conseils-pratiques-en-cas-de-derapage-565f345835709322e71a3c6b